Par Hajj Ali Ismail
Résumé
Ce texte est un appel poétique, un chant intérieur adressé à l’âme oubliée, en exil peut-être, en quête de lumière au cœur d’un oubli sacré. Il explore la mémoire profonde — celle d’un « oui » ancien, soufflé avant même la naissance consciente — et que je vous laisse découvrir à vos rythmes. En tension entre le vacarme numérique du monde moderne et la voix discrète du cœur, il fait entendre cette boussole enfouie qui murmure que nous sommes faits pour davantage. Avec une tendresse ironique et une lucidité grave, il évoque la nostalgie d’une origine sacrée, le manque d’un sens enfui, la dignité d’un être en devenir. Ce n’est ni un sermon, ni une leçon, mais une offrande silencieuse : une invitation à raviver le feu intérieur, à ressentir, se souvenir, et aimer sans armure — pour ceux qui osent encore chercher la vérité avec le cœur.
Prologue, Une mémoire pas dans ton cell, mais ben vivante
Y’a des affaires qu’on n’oublie pas, même si on se rappelle pas c’est quoi.
C’est pas un souvenir avec des photos ou une story Snapchat. C’est plus comme un feeling flou, une petite musique intérieure. Une impression que t’as déjà vu ça… vécu ça… mais dans une autre vie, peut-être.
Les vieux sages, les mystiques, pis même certains philosophes à la barbe trop longue, disent qu’on a tous dit un genre de « oui » à la vie. Pas la vie genre métro-boulot-dodo… Non. La vraie vie. Celle qu’on ressent quand y’a plus rien qui fait de bruit pis que c’est ton cœur qui parle.
On aurait tous signé un genre de contrat d’existence, sans lire les clauses, évidemment.
Pis si on était pas juste un cerveau dans un hoodie ?
Aujourd’hui, tout l’monde veut t’expliquer qu’est-ce que c’est d’être humain. Les neurones, les hormones, les gènes, pis tout le tralala.
Oui oui, c’est ben beau. Mais dis-moi donc…
Pourquoi t’as encore un vide dans l’cœur quand tu scrolles pendant deux heures pis que t’as vu 47 reels de chats ?
Pourquoi, même quand ta vie va « bien », tu sens que quelque chose cloche ? Comme si t’avais perdu un morceau de toé-même quelque part entre deux Wi-Fi.
Peut-être que c’est pas une erreur. Peut-être que c’est une alarme douce. Une notification silencieuse de ton âme, qui dit :
« Heille, réveille-toé… j’existe encore. »
L’humain, c’est pas juste une machine avec des émotions cheap
On est connectés en malade. Mais des fois, on est plus déconnectés que jamais… de nous autres.
Ce texte-là, c’est pas pour te faire la morale (ça, c’est le job des matantes pis des prêtres fatigués).
C’est juste une hypothèse ben simple :
Pis si t’avais en toé une espèce de promesse ? Un appel vers le beau, le vrai, le juste ?
Tu peux l’appeler Dieu si tu veux. Ou « le gros bon sens cosmique ». Ou juste « le feeling qui shake dans la poitrine quand t’es seul pis que tu regardes les étoiles au mois d’août. »
L’important, c’est pas le nom. C’est que tu l’entendes.
T’as une boussole. Même si t’as perdu Google Maps
Tu sais cette petite voix que t’entends quand tu fais quelque chose qui fitte pas ?
Genre quand tu dis une connerie juste pour te faire aimer, ou quand tu laisses tomber un ami pour pas te mêler ?
C’est pas ta conscience plate. C’est ta boussole intérieure.
Elle dit pas « tournez à gauche sur la 40 », mais elle dit :
« Toé, t’es fait pour mieux que ça. »
Même quand c’est nuageux dans ta vie, même quand t’as perdu le nord :
ta boussole, elle spinne encore.
Les robots, eux autres, ils feelent rien pantoute
La science peut faire dire « je t’aime » à une voix d’IA,
mais elle peut pas te faire pleurer pour vrai quand tu reçois un texto de quelqu’un que t’aimes.
Y’a aucune machine qui peut avoir de la fidélité pour ses valeurs,
ou se sentir coupable parce qu’elle a pas tenu promesse.
Toé, oui.
Parce que t’es pas juste un algorithme.
T’as un cœur, un centre, un feu.
Pis c’est pas une joke. C’est ça ta vraie dignité.
Les anciens, eux, parlaient pas de Wi-Fi… mais de feu sacré
Les religions, les traditions, les vieux à barbe blanche : tous ont essayé de répondre à la question qui tue :
« Qu’est-ce qu’on fout icitte ? »
Y’en a qui disent : obéis.
D’autres : aime fort.
D’autres : invente-toé une raison de vivre, pis tiens-y mordicus.
Mais au fond, ce qu’on cherche, c’est pas une règle. C’est un fil.
Un fil qui te relie à… quelque chose de plus grand. Quelque chose que t’as peut-être déjà connu…
Avant même ta première gorgée de lait au biberon.
L’humain « augmenté »… ou juste ben mal calibré ?
On parle de puces dans le cerveau, d’intelligence artificielle, de bébés faits sur mesure.
Wow. Techno full power.
Mais plus on augmente ce qu’on peut faire, plus on oublie pourquoi on le fait.
On simule des émotions…
mais on n’arrive plus à être authentiques.
C’est pas juste un problème éthique. C’est un twist de l’existence.
Si tu perds ton centre… si tu fermes la voix qui te dit “tu vaux plus que ça”…
ben là, on parle plus d’humain augmenté.
On parle d’humain diminué.
Mot de la fin – Pis si ce feu-là brûlait encore en toi ?
J’te demande pas d’y croire. J’te demande pas de changer de vie.
Juste de te poser une petite question tranquille :
« Quand j’me tais vraiment… est-ce que j’entends encore quelque chose ? »
Si la réponse est oui — même un petit frisson, un petit pincement au fond —
alors ce feu, ce pacte, y’est pas mort.
Y’est là.
Y’attend juste que tu rouvres la porte.
Pis entre toi pis moi…
tu l’as jamais vraiment fermée.
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